"Ce village ne possède ni nom ni toponyme hormis ce-lui de la terre reculée ″. Celui de la dernière chance lui siérait à ravir également. Tant ceux et celles qui s’y réfugient viennent expier leurs enfers privés et s’abandonner aux méandres des paroles sacrées. Plonger dans les abîmes et ne pas remonter. Découvrir les tréfonds d’une génération perdue, laminée, détruite par sa propre candeur et modernité futile. Et donc se trouver accolé à ce bout de terre pour le restant de ses jours et oublier. Et pourtant, et sans le vouloir, ils vont se trouver à nouveau confrontés à un face-à-face avec le Diable : le plus horrible des cauchemars. À en emporter les âmes vers le feu destructeur, celui qui lacère les viscères désabusés et sacrifiés.